Dominée par le langage
Je suis complètement dominée par le langage! Terrifiée, aliénée par les symboles que prennent les sons. Même entendre «tchut!» me fait peur. Je suis complètement dominée par le langage! J’ess… Je cherch… Plus capab parler-écrire Pu d’aparté où occire J’gribouille, j’cafouille, Pu rien pantoute sort Tout bien m’enroule et je dors. J’ai le goût de…
Grand voyageur, Grand voyageur
Hmm… Tu me fais me poser des questions, Grand voyageur, aux pas de prémices. Tu n’as qu’un petit baluchon, mais il contient une corde de bois. Alors, où tu t’en vas? Il y a le levant. Et le vent. Il y a le serment. Et le serrement. Il y a la tente. Et l’attente. La…
Carta a un cuerpo chilecois
Esto quiere decir que:
ma chatte sera toujours chaude pour toi!
La sainte paix
Je veux la paix, ouille ouille, et plus encore de paix. Je clame haut et fort que j’ai besoin de paix ! Je veux la paix comme une femme a besoin d’un homme. Je veux sentir la paix, en être habitée : maison de paix. En être habillée : couverture de paix, manteau de paix, mitaines de paix,…
Les hêtres humains
Au Mont Saint-Hilaire, parmi les arbres: il y a les hêtres. C’est sur leur peau lisse que les amoureux, au canif, griffent leur serment. C’est sur leur écorce grise, dos d’éléphant, que les randonneurs obligent de signer leurs enfants. Comme les tourtereaux sont bavards de leur amour! Comme les voyageurs insistent pour marquer leur présence!…
Bienvenue sur Lignes d’air, un espace de paumésie.
Nous avons fait nôtre la devise des surréalistes « au vent de l’éventuel », les vers de Victor Hugo « le vent des visions » ainsi que la verve ancestrale de l’esprit innu Matshishkapeu : « prout » ! Tu connais le moment du fouet ? Quand le bout de l’aile de l’oiseau s’étire, s’épanouit pour alors faire ce bruit sourd: clac !, juste avant…