Au détour d’une page, le miroir.
Au détour d’une page,
d’un livre glané n’importe où,
tomber sur son miroir.
Ça m’a donné des frissons,
ça m’en donne encore.
Comme j’étais bien dans ma couverture de lune
de laine
tout en sirotant mon thé moire!
noir
Mais les enfantômes,
les esprits scrogneugneux de la littérature,
veillaient au grain,
gardaient le fort.
Des masses d’eau roulent et s’élèvent
Des milliers de pointes bleues m’encerclent
Des vents nouveaux me fouettent
Je pique une tête
j’y plonge
LSB, Lac Simon, juillet 2020